utopic-roads

Il est encore trop tard, la température n'est pourtant pas descendue en-dessous des 30. Je suis dans ce drôle d'état qu'apporte cette curieuse heure où l'on refuse d'aller se coucher. Souvent pr écrire d'ailleurs, qqs mots arrachés sur un bout de papier déchiré, avt le sommeil. J'ai remonté ma galerie jusqu'aux premières photos. J'ai eu envie de virer tous les textes, j'ai trop changé pour ne pas les voir naïfs. Je ne l'ai pas fait. Je me demande même parfois pk je garde un dA. Rien de beau à vous raconter mais il fallait vraiment que j'actualise le journal. J'ai juste de

L'odeur de l'encre fraîche. La fatigue. Les mollets courbaturés. Le mal de dos. Le doute. La beauté, fugace, de ce que l'on crée parfois. Les doutes. Les larmes givrées dans la baignoire. Du soutien. Quelques liens créés. Un désir d'indépendance. Les idées qui surgissent de la nuit. Des nuits courtes qui succèdent à des week-ends inexistants. Des précieux jours à Paris. Ne pas les laisser m'avoir. Essayer. Se lasser. Lutter contre la répétition, le découragement. Ni artiste libre, ni vendue. Encore un peu poète, même si un peu usée. Tracer sa r

"J'ai marché dans cette rue que je connais tant et qui est à la fois si impersonnelle. La rue de la République. A un bout l'Opéra, à l'autre Bellecour. Je me suis assise sur un banc et j'ai contemplé les passants. Je t'assure, à croire qu'ils en payent, qu'il y a des figurants, des gens comme ça tu en croises juste dans la rue, pas dans ta vie. Beaux. Si beaux. Peut-être parce qu'on ne les connaît pas. Dans chaque recoin, des souvenirs se sont jetés à ma gueule. Marcher main dans la main malgré le froid. Sentir son cœur s'accélérer quand on voit enfin la personne